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Le Lexique du Syndicat du Bassin Versant des 4 Rivières (28) Eure-et-Loir

Lexique

  • AESN : Agence de l'Eau Seine Normandie.

  • Affluent : Cours d’eau qui se jette dans un autre, au débit plus important, ou dans un lac.

  • Alluvions : Dépôts constitués par des matériaux solides (cailloux, graviers, sables limons transportés et déposés par les eaux courantes d’une rivière, d’un fleuve.

  • Atterrissement : Dépôts de sédiments fins ou grossiers émergeant en basses eaux, formés dans le lit mineur par l’action naturelle de l’écoulement, généralement en crue. Il s’explique la plupart du temps par une diminution locale de la vitesse du courant. Un atterrissement est à surveiller quand il est susceptible d’augmenter localement les débordements du fait de sa taille ou de sa végétalisation.

  • Bassin Versant ou bassin hydrographique : Ensemble d’un territoire drainé  par un cours d’eau principal et ses affluents. Les limites d’un bassin versant, soit la ligne de partage des eaux, sont déterminées par la direction de l’écoulement des eaux vers un même exutoire à partir du plus haut sommet.

  • Bief : Tronçon d'un cours d’eau ou d’un chenal découvert entre deux sections transversales. A l’origine, il désignait le canal d’amenée à un ouvrage hydraulique. Appliqué à un cours d’eau, il doit garder la nuance de tronçon particulier, ne comprenant notamment ni chute ni rapides.

    Canal d’amenée : Partie amont de la voie d’eau du moulin permettant d’amener l’eau vers la roue et d’actionner le mécanisme du moulin.

  • Canal de décharge : Partie avale du déversoir du moulin permettant l'évacuation de l'eau en surplus dans le bief d'alimentation. Il sert en principe en période de crue.

  • Canal de fuite : Partie avale de la voie d’eau du moulin permettant de rediriger les eaux exploitées vers la rivière.

  • Catégorie piscicole : Classement juridique des cours d’eau en fonction des poissons dominants. 1ère catégorie : groupe dominant constitué de salmonidés ; 2ème catégorie : groupe dominant constitué de cyprinidés.
  • Cours d'eau : Un cours d'eau est caractérisé par la présence et la permanence d'un lit naturel, ce qui exclut canaux et fossés creusés par la main de l'homme, dans lequel s'écoule un débit suffisant une majeure partie de l'année. La présence d'organismes aquatiques vivants renforce la présomption de cours d'eau.

  • DCR : Débit de crise. C'est la valeur de débit d'étiage au-dessous de laquelle, il est considéré que l'alimentation en eau potable pour les besoins indispensables à la vie humaine et animale, ainsi que la survie des espèces présentes dans le milieu sont compromises. A ce niveau, toutes les mesures possibles de restriction des consommations et des rejets doivent avoir été mises en œuvre (plan de crise).

  • DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer. 

  • Débit : Volume d’eau qui s’écoule en un temps donné. L’unité généralement utilisée est le m3/s. Le débit d’un cours d’eau est la quantité d’eau (volume) qui traverse une section de ce cours d’eau pendant un temps donné. Il est exprimé généralement en m3/s. Le débit mensuel est la moyenne des débits calculée sur un mois.

  • Débit réservé : Débit minimum à maintenir en permanence dans un cours d’eau pour satisfaire la vie aquatique.

  • Débit seuil d’alerte : C'est la valeur "seuil" de débit d'étiage (inférieure ou égale au Débit d'Objectif d'Etiage - DOE) qui déclenche les premières mesures de restriction pour certaines activités, prises à l'initiative de l'autorité préfectorale, en liaison avec une cellule de crise et conformément à un plan de crise. En dessous de ce seuil, l'une des fonctions (ou activités) est compromise. Pour rétablir partiellement cette fonction, il faut donc en limiter temporairement une autre : prélèvement ou rejet (premières mesures de restrictions). En cas d'aggravation de la situation, des mesures de restrictions supplémentaires sont progressivement mises en œuvre pour éviter de descendre en dessous du débit de crise (DCR).

  • Déversoir : Barrage, crête du barrage par où s’écoule l’eau en excès.
    Vanne plongeante qui joue le rôle d’un déversoir mobile.

  • Déversoire de sécurité : Déversoir équipant l'extrémité aval du canal d'amenée pour protéger le moulin contre les inondations.

  • DIG : Déclaration d’intérêt général. Autorisation donnée par la DDT d’intervenir avec des fonds publics sur une parcelle privée avec reconnaissance de l’intérêt général des travaux entrepris.

  • Ecosytème : Ensemble constitué par un milieu et tous les êtres vivants qui y habitent.

  • Effluent : Ensemble constitué par un milieu et tous les êtres vivants qui y habitent.

  • Embâcle : Obstacle à l’écoulement des eaux composé de débris végétaux ou de déchets divers.

  • EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale (Communautés de communes, communautés d'agglomération, syndicats...).

  • EPTB : Etablissement Public Territorial de Bassin.

  • Etiage: Période de l’année durant laquelle le niveau des eaux d’un cours d’eau et les débits observés sont faibles.

  • Eutrophisation : Détérioration d’un écosystème aquatique par la prolifération excessive de certains végétaux dont la décomposition produit notamment un excès de phosphore et d'azote, provoquant une diminution notable de la teneur en oxygène, d’où une diversité animale et végétale amoindrie.

  • Exogène : Plante invasive introduite par l’homme. Exemple : la renouée du Japon.

  • Exutoire : Point où toutes les eaux ruisselant sur le bassin versant se rejoignent.

  • DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer.

  • Faciès découlement : Suite à l’étude d’un secteur précis d’un cours d’eau, ce dernier est découpé en plusieurs sections définies selon les vitesses de courant, les hauteurs d’eau, la granulométrie, la pente. La longueur de ces faciès découlement peut varier. Il existe plusieurs types de faciès : plat, radier, fosse.

  • Fil de l'eau : Utilisation de la force hydraulique qui se fait sans stockage de l’eau en rivière.

  • Fondé en titre : Caractérise tout moulin dont l’existence est attestée avant la Révolution Française.

  • Fossé : A l'inverse d'un cours d'eau, un fossé est fait par l'homme et est lié à l'évacuation des eaux pluviale

  • Frayère : Lieu de reproduction (fécondation et ponte) des poissons, des batraciens, mais aussi des mollusques et crustacés.

  • Granulométrie : Etude de la taille des roches, cailloux, graviers, sables… présents notamment dans le lit d'une rivière.

  • Hauteur de chute : Pour chaque obstacle à l'écoulement, la hauteur de chute est la hauteur mesurée entre le niveau de l'eau en amont de l'ouvrage et le niveau de l'eau en aval. Cette mesure est faite lorsque les niveaux d'eau sont bas (en période d'étiage).

  • Hélophyte : Se dit d’une espèce végétale semi-aquatique. Ses racines sont sous l’eau. Ses tiges, fleurs et feuilles sont aériennes..

  • Hydraulique (science) : Science des lois de l’écoulement des liquides.

  • Hydrologie : Science qui traite des eaux, de leurs propriétés et de leur utilisation.

  • Hydrométrie : Science qui étudie les liquides et notamment les eaux naturelles.

  • Hydromorphe : Sol gorgé d’eau de manière permanente ou temporaire.

  • Hygrophile : Se dit des plantes adaptées aux milieux humides comme les joncs, les carex, les saules, les aulnes. 

  • Lentique : Qui se rapporte aux écosystèmes d’eaux douces calmes ou stagnantes.

  • Lit majeur ( ou zone d'expansion des crues) Espace situé au-delà des berges du cours d’eau susceptible d’être submergé lors de fortes crues.
  • Lit mineur: Espace délimité par les berges du cours d’eau. C’est le niveau d’eau maximal dans le cours d’eau sans débordement.

  • Macrophytes : Plantes aquatiques de grande taille.

  • Masses d'eau : Une partie des eaux de surface ou des eaux souterraines, telles qu'un aquifère, un lac, un réservoir, une portion de fleuve, de rivière ou de canal, un estuaire ou une portion d'eaux côtières, homogène du point de vue du fonctionnement et des pressions dues aux activités humaines.

  • Module : Débit moyen inter annuel en un point d'un cours d'eau sur une période de référence (au moins 30 ans de mesures consécutives).

  • Montaison/dévalaison : Lorsque le poisson migrateur remonte le cours d’eau, il s’agit de la montaison (vers l’amont). Lorsque le poisson migrateur descend le cours d’eau, il s’agit de la dévalaison (vers l’aval).

  • Nitrates : Sels ou esters de l’acide nitrique.

  • OFB : Office Français de la Biodiversité.

  • Ouvrage hydraulique: Dispositif de régulation et de retenue de l’eau présent dans le lit du cours d’eau (exemples : chaussée de moulin, seuils).

  • PAPI : Programme d'Actions pour la Prévention des Inondations.

  • Passe à poissons : Dispositif permettant aux poissons de franchir un ouvrage constituant un obstacle à leur déplacement.

  • Perte de charge : Pertes irréversibles d’énergie que subit un liquide lors de son passage dans un conduit, un tuyau ou un autre élément de réseau de fluide.

  • PNRZH : Programme National de Recherche sur les Zones Humides.

  • Points nodaux : Points sur lesquels un suivi régulier de la qualité de l'eau est réalisé afin d'en mesurer l'évolution.

  • Poisson migrateur : Poisson qui se déplace entre sa zone de reproduction et ses zones de croissance et d’habitats. Ces espèces migratrices se déplacent pour vivre selon la période de leur cycle biologique en eau douce ou en eau de mer (exemples : saumon, anguille).

  • PPC : Périmètres de Protection des Captages.

  • PPR : Plan de Prévention des Risques.

  • PPRI : Plan de Prévention du Risque d’Inondation.

  • Prise d'eau : 1 Orifice, vanne où l’on prend l’eau ; 2 Endroit où l’eau d’un cours d’eau est détournée vers le canal d’amenée. 

  • QMNA : Le QMNA, débit (Q) mensuel (M) minimal (N) de chaque année civile (A), est la valeur du débit mensuel d’étiage atteint par un cours d’eau pour une année donnée. Calculé pour différentes durées : 2 ans, 5 ans, etc., il permet d’apprécier statistiquement le plus petit écoulement d’un cours d’eau sur une période donnée.

  • Radier : Les radiers sont des dalles en béton installées pour stabiliser le profil en long d’ouvrages d’art (ponts, passerelles, vannages). L’incision du lit à l’aval crée une différence de niveau et une chute d’eau parfois conséquente.

  • Requalibrage: Intervention sur une rivière consistant à reprendre en totalité le lit et les berges du cours d'eau dans l'objectif prioritaire d'augmenter la capacité hydraulique du tronçon. Cela implique l'accélération des flux et donc l'augmentation des risques de crues en aval. Il s'agit d'une intervention lourde modifiant profondément le profil en travers et le plus souvent le profil en long de la rivière, aboutissant à un milieu totalement modifié : suppression de la végétation des berges, destruction de l'habitat piscicole, etc
  • Récépage : Taille d’un arbre près du sol pour permettre la repousse des rejets et renouveler la ramure d’arbres trop vieux, dans le but de former une cépée.

  • Réctification : Partie avale de la voie d’eau du moulin permettant de rediriger les eaux exploitées vers la rivière.

    Réglement d'eau : Acte administratif qui fixe les prescriptions relatives aux modalités d’exploitation des ouvrages hydrauliques (ordonnance royale, arrêté préfectoral…).

  • Relargage : Remise en suspension des substances chimiques accumulées dans les sédiments.

  • Repère de crue : Repère officiel indiquant le niveau des plus hautes eaux atteint lors d’une inondation historique.

  • Réseau hydrographique: Ensemble des rivières, cours d’eau, lacs, zones humides, milieux aquatiques, d’un même territoire.

  • Résidu : Dans le cas des pesticides, désigne les produits de dégradation de ces substances (on parle alors de résidus ou de métabolites).

  • Restauration : Remise en état de la végétation et des berges d’un cours d’eau afin de permettre à la ripisylve de contribuer pleinement au bon fonctionnement physique (amélioration de la qualité des eaux), écologique (richesse de la faune et de la flore) et hydraulique (rétablissement des capacités d’écoulement naturel des eaux) du cours d’eau.

  • Ripisylve : Végétation de bordure de cours d’eau formée d’herbacées, d’arbustes et d’arbres. Elle présente plusieurs intérêts : stabilisation des berges, épuration de l’eau, biodiversité, paysage.

  • SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Document réglementaire fixant des objectifs généraux liés à la préservation et à la gestion des milieux aquatiques et naturels à l’échelle d’un bassin versant. Ce document est opposable aux tiers, c’est-à-dire à toute personne publique ou privée.

  • SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale : document de planification intercommunale qui vise à mettre en cohérence les politiques sectorielles en matière d’urbanisme, d’environnement, d’habitat, de déplacements, d’implantations commerciales et de grands équipements.

  • SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Institué par la loi sur l'eau de 1992, le SDAGE est un outil de planification (sur 10 à 20 ans) de la politique de l'eau associant tous les acteurs du bassin. Il fixe les orientations générales en prenant en compte les programmes arrêtés par les collectivités publiques. Le SDAGE est élaboré par le Comité de bassin à l'initiative du Préfet coordonnateur de bassin qui assure la cohérence des actions déconcentrées de l'Etat. Il est approuvé par l'Etat. Toute décision administrative doit tenir compte des dispositions des SDAGE.

  • Sédiments : Fines particules transportées par le cours d’eau provenant de la dégradation et de la transformation des sols et des roches..

  • Seuil : Ouvrage hydraulique présent dans le lit du cours d’eau modifiant l’écoulement et la lame d’eau.

    Un seuil en rivière est un ouvrage fixe qui barre tout ou partie du lit mineur. La présence d’un seuil crée une surélévation de la ligne d’eau en amont du seuil, pouvant conduire à la création d’un miroir d’eau à l’amont de l’ouvrage, suivi d’une zone de rapides sur le parement aval.

  • Soutien d'étiage : Action d'augmenter le débit d'un cours d'eau en période d'étiage à partir d'un ouvrage hydraulique (barrage réservoir ou transfert par gravité ou par pompage...).

  • Taux d'étagement : 

    Le taux d'étagement est calculé pour un tronçon de cours d'eau. Sur ce tronçon, on calcule :

    • La somme des hauteurs de chute des ouvrages présents sur le tronçon
    • La dénivellation naturelle, c'est à dire la différence entre l'altitude de l'eau à l'amont du tronçon et l'altitude de l'eau à l'aval
    • Le taux d'étagement correspond à la hauteur de chute cumulée rapportée sur la dénivellation naturelle.
  • Turbidité : Mesure de la présence ou non de matières en suspension dans l’eau influant sur sa transparence.

  • Déservoir et vanne de décharge : Seuil ou vanne permettant l’évacuation de l’eau en excès dans le canal de décharge.

  • Vanne déservoir : Vanne dont la crête sert de déversoir.

  • Vanne ouvrière (ou vanne motrice) : Vanne située à l’amont immédiat de la roue ou turbine d’un moulin permettant l'entrée d'eau dans l'ouvrage depuis le bief d'alimentation.

  • ZNIEFF : Zone Naturelle d’intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique présentant un intérêt particulier à la suite d'un inventaire scientifique national pour le compte du Ministère de l'Environnement. Deux types sont ainsi recensés :

    - les zones de type I d'intérêt biologique remarquable,

    - les zones de type II recouvrant les grands ensembles naturels.

    A ce jour, l'inventaire des ZNIEFF concerne par exemple les zones humides, cours d'eau, marais, tourbières, landes, ...

  • Zone d'expansion des crues (ou lit majeur): Espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement des cours d'eau dans leur lit majeur. Le stockage momentané des eaux écrête la crue en étalant sa durée d'écoulement. Ce stockage participe au fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres. En général, on parle de zone d'expansion des crues pour des secteurs non ou peu urbanisés et peu aménagés.

  • Zone humide : Terrain, exploité ou non, habituellement inondé ou gorgé d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année.

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ALERTE SECHERESSE 28

  

Alerte renforcée sécheresse
Département de l'Eure-et-Loir

Par l'arrêté n°DDT-SGREB-2024-236 du 13 août 2024 monsieur le préfet de l'Eure-et-Loir a défini les mesures de restriction temporaire des usages de l'eau et ce jusqu'à nouvel ordre.

Sur le territoire du SBV4R, la rivière de la Vesgre est classée en alerte renforcée.

Les communes de Berchères sur Vesgre / Saint-Ouen-Marchefroy / Rouvres / Boncourt et Oulins sont concernées.

La rivière de l'Eure, quant à elle est classée en alerte.

Les communes de Soulaires / Saint-Piat / Mévoisins / Pierres / Néron / Villiers-le-Morhier / Nogent-le-Roi / Lormaye / Coulombs / Chaudon / Bréchamps / Villemeux-sur-Eure / Charpont / Ecluzelles / Luray / Mézières-en-Drouais / Sainte-Gemme-Moronval / Chérisy / Montreuil / Abondant / Sorel-Moussel / Saussay / Anet / La Chaussée d'Ivry sont concernées.

Tout contrevenant aux dispositions de l'arrêté sécheresse sera puni par une amende prévue pour les contraventions de 5ème classe (1500€). 

Faire obstacle aux fonctions exercées par les fonctionnaires et agents habilités à exercer des missions de contrôle administratif ou de recherche / constatation des infractions sera puni de 6 mois d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.

Afin d'aider les services de l'état à améliorer leurs connaissances sur l'état quantitatif des cours d'eau, un suivi participatif des assecs est mis en place par la Direction Départementale des Territoires 28. N'hésitez pas à participer au lien ici.

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