Le territoire du SEBV s'étend pour son intégralité dans le bassin versant de la rivière Eure,
plus précisément sur les communes situées le long du cours principal de l'Eure médian et tout ou partie des affluents de la Blaise et de la Vesgre.
![]() | D'autres affluents de l'Eure confluent sur le territoire du SEBV, tels que la Voise, la Maltorne, la Drouette et l'Avre, dont la gestion est cependant assurée par les syndicats adjacents, que sont le SMDVA (pour les bassins versants de la Drouette et de la Voise) et le SMAVA (pour le linéaire de la rivière Avre). On peut également citer le SMABI, a qui revient la gestion du bassin versant de l'Iton, plus gros affluent de l'Eure sur son linéaire. Les territoires du bassin versant de l'Eure non gérés par les syndicats restent administrés par les intercommunalités dont ils dépendent et qui restent compétentes concernant les items de la GEMAPI. |
HISTORIQUE
Les principales rivières du SEBV que sont la Vesgre, la Blaise et l'Eure jouent un rôle déterminant, dès le Moyen-Age, dans le développement des ateliers préindustriels du secteur (minoteries, scieries, forges, tanneries, etc.) par l’exploitation de l’énergie hydraulique. En-effet, au XVe siècle, l'Eure semble avoir été navigable jusqu'à Nogent-le-Roi et différents indices laissent supposer qu'elle devait l'être jusqu'à Chartres dans l'Antiquité ; cependant la construction de nombreux moulins, de ponts et de gués, et sans doute aussi le défaut d'entretien du lit de la rivière, que l'on a laissé envahir par la vase et les herbes, ont ensuite constitué autant d'obstacles à la navigation. | Les premiers règlements concernant les rivières de l’Eure et de la Blaise remontent à 1666. Date à partir de laquelle, une police de l’eau est organisée pour la gestion des cours d’eau et probablement aussi afin de faire face aux conflits liés aux usages de l’époque (moulins, prises d’eau). Au cours du XXème siècle, la forte dégradation des milieux aquatiques (pollution, artificialisation, urbanisation, agriculture intensive, etc.) devient de plus en plus préoccupante. Avec l’évolution des connaissances, naît une prise de conscience qui oblige à changer radicalement les pratiques de gestion des cours d’eau. |