CARACTÉRISTIQUE PRINCIPALES DE L'EURE
L'Eure traverse 95 communes dont 30 sur le territoire du SBV4R. 27 de ces dernières sont situées dans le département de l'Eure-et-Loir et 3 dans le département de l'Eure.
De l'amont vers l'aval, ce sont : Soulaires, Saint-Piat, Mévoisins, Pierres, Villiers-le-Morhier, Nogent-le-Roi, Lormaye, Coulombs, Bréchamps, Chaudon, Villemeux-sur-Eure, Charpont, Ecluzelles, Luray, Mézières-en-Drouais, Sainte-Gemme-Moronval, Chérisy, Montreuil, Abondant, Saint-Georges-Motel, Marcilly-sur-Eure, Sorel-moussel, Croth, Saussay, Anet, Ezy-sur-Eure, Oulins, La-Chaussée d'Ivry, Ivry-la-Bataille, Garennes-sur-Eure.
A la station de Charpont :
-2,50 m3/s pour le QMNA5,
-6,56 m3/s pour le module,
-29,00 (QJ) m3/s pour le Q2.
En revanche, en période de hautes eaux, le débit mensuel moyen peut être porté entre 29,0 et 34,6 m3/s avec un maximum en janvier-février. De plus, le débit en crue peut-être relativement important avec un débit instantané maximal observé de 139 m3/s à Louviers le 29 mars 2001.
Objectifs : atteinte du bon état écologique en 2027 et du bon état chimique en 2015
Objectifs : atteinte du bon état écologique et du bon état chimique en 2027
Objectifs : recouvrer le bon état global en 2027 et du bon état chimique en 2015
Nota : Les linéaires des affluents de l’Eure que sont la Voise, la Drouette, la Maltorne et l’Avre ne font pas partie du périmètre d’action du SBV4R.
![]() |
![]() |
![]() |
PROBLÉMATIQUES
Le long de l'Eure, ont été recensées de nombreuses digues latérales ou merlons de curage, dont certains sont probablement très anciens. Ils résultaient vraisemblablement d'une volonté de protection contre les inondations, ce qui n'a jamais empêché l'Eure de déborder chaque année, provoquant des dégâts récurrents. Leur manque d'entretien au fil des ans a accentué les risques d'inondation. La vallée de l'Eure, du fait de son implantation Sud-Nord, constitue un couloir de remontée des influences climatiques méridionales et continentales. On y trouve ainsi 7 zones naturelles remarquables avec habitats humides : la vallée de l'Eure de Maintenon à Anet, ainsi que les vallons affluents, classés en site Natura 2000, 5 ZNIEFF de type I et 1 ZNIEFF de type II (la vallée de l'Avre). L’Eure est une rivière artificialisée qui a été équipée pour une grande part au siècle dernier pour la production d’énergie hydraulique. Elle est ainsi jalonnée de nombreux ouvrages, très anciens pour certains d'entre eux. Beaucoup ont aujourd'hui perdu leur fonction première, même s'ils présentent parfois un intérêt patrimonial ou paysager incontestable. Certains de ces ouvrages, peu ou pas entretenus, ne sont plus manoeuvrables. Ils constituent autant d'obstacles au bon écoulement des eaux et des sédiments, tout comme à la libre circulation des espèces piscicoles. |
Le réseau complexe de bras, de passages souterrains, de portions bétonnées ou rectifiées est un héritage de ce passé. Les biefs façonnés entre les moulins ont une pente de seulement 0,4 m/km, les moulins totalisant une chute de 66,50 m. Les parties canalisées ont un gabarit bien déterminé. Elles sont larges, de 10 à 20 m de large (plus larges en aval du secteur d’étude) et peu profondes (1 m, voire 2 m). Elles ont été dimensionnées, comme les organes des moulins pour déborder à un certain débit fonction du risque de crue, où les organes de sécurité sont sollicités et où le moulin est mis au chômage. Certains de ces ouvrages, peu ou pas entretenus, ne sont plus manoeuvrables. Ils constituent autant d'obstacles au bon écoulement des eaux et des sédiments, tout comme à la libre circulation des espèces piscicoles. Le réseau complexe de bras, de passages souterrains, de portions bétonnées ou rectifiées est un héritage de ce passé. Les biefs façonnés entre les moulins ont une pente de seulement 0,4 m/km, les moulins totalisant une chute de 66,50 m. Les parties canalisées ont un gabarit bien déterminé. Elles sont larges, de 10 à 20 m de large (plus larges en aval du secteur d’étude) et peu profondes (1 m, voire 2 m). Elles ont été dimensionnées, comme les organes des moulins pour déborder à un certain débit fonction du risque de crue, où les organes de sécurité sont sollicités et où le moulin est mis au chômage. |